Des jours de solitude, des teufs bien tristes sur une île asservie d’alcool, de dope… comme seule distraction. Rendue malade ou folle de ces moments… C’est une vie de zonarde en attendant les jours qui passent !
J’aimerais qu’ça file plus vite… J’apprends simplement la patiente jusqu’à la prochaine lune.
Des loups en chien, une proie facile que je suis… Alors je m’endors, telle une belle au bois dormant.
La face du vis, je vis sur cette île, pourtant si belle.
L’ennui guide mes jours. Pourtant pas seule, je consume ma solitude à petit feu.
Reste que les braises après le feu ardent. D’une vie de « loca » maintenant ça m’passe.
Comme un nuage rempli de larmes dans l' »arco iris ».
J’attends ainsi le vent qui tournera bientôt je l’espère.
Chassant les pensées sombres et les tourments qui me rongent de l’intérieur.
Des zones de brouillard alors il faut faire avec… Avec eux, avec moi, je coupe mon cerveau pour éviter de penser.
Des occupations qui deviennent dérisoires. Face à ce néant… Déboussolée, il faut qu’je bouge !
M’échapper de cette île de fous et m’envoler vers d’autres horizons !
Rapa Nui, 2017